La Plagne, un marché immobilier qui séduit investisseurs et amoureux de la montagne
- Foncia Tarentaise

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La Plagne confirme son attractivité auprès des investisseurs à la recherche d’un pied à terre alpin alliant stratégie patrimoniale, plaisir et potentiel locatif. Entre tensions sur l’offre, projets structurants et forte fréquentation, la station savoyarde continue de séduire.
Un domaine skiable qui soutient la demande
La Plagne bénéficie d’un atout majeur avec sa place centrale dans Paradiski, l’un des plus vastes domaines du monde, totalisant 425 kilomètres de pistes dont 70 pour cent au-dessus de 2 000 mètres. Cette altitude assure un enneigement fiable, un critère essentiel pour la valorisation d’un investissement en station. Chaque hiver, environ 2,5 millions de journées skieurs y sont comptabilisées, un volume qui entretient une forte demande locative et contribue soutenir la demande pour son marché immobilier. Cette attractivité se renforce avec les investissements de la station en faveur d’activités estivales, dans une stratégie « quatre saisons », comme la randonnée, le VTT ou le parapente.

Une offre immobilière variée et accessible
Étendue sur onze villages, La Plagne propose une palette de biens adaptée à tous les profils. On y trouve aussi bien de petits appartements issus du plan neige des années 60-70 que des chalets contemporains. Le prix moyen tourne autour de 5 000 à 6 000 euros le mètre carré, ce qui place La Plagne en position plus abordable que Courchevel ou Val d’Isère selon les observations de terrain de Yannick Rault, consultant immobilier à l’agence GSI by Foncia de La Plagne.
Ce spécialiste observe que sur le marché actuel, il y a peu de biens à la vente mais une demande constante. « Les biens sans bail commercial restent les plus recherchés, tandis que ceux soumis à une obligation locative peuvent rester plus longtemps sur le marché », analyse Yannick Rault. Il note ainsi que « le marché s’est tendu ces six derniers mois, faute de renouvellement du parc en l’absence de programmes neufs, hormis trois chalets qui ne suffisent pas à créer de la fluidité ».
Dans les secteurs familiaux comme Plagne Village ou Plagne Soleil, des studios restent accessibles autour de 100 000 euros, ce qui permet un ticket d’entrée raisonnable pour un investissement en altitude.

Une station en pleine évolution
La station voit émerger une tendance nette à la valorisation du parc immobilier. Selon Yannick Rault, « de nouveaux propriétaires achètent des appartements un peu défraîchis pour les transformer en biens plus haut de gamme, ce qui tire l’ensemble du parc touristique vers le haut ». La Plagne accueille aussi ponctuellement des biens d’exception affichés autour de 10 000 euros le mètre carré, souvent de grands appartements entièrement rénovés avec sauna privatif, jacuzzi ou matériaux nobles, des prestations jusqu’ici plus courantes à Val d’Isère ou Méribel.
Plus globalement, en dehors de l’immobilier, la station tend aussi à monter en gamme. En 2030, elle fera partie des villes hôtes des Jeux olympiques d’hiver, possédant la seule piste de bobsleigh de France. Et, dans l’immédiat, La Plagne inaugure cette station d’hiver une nouvelle télécabine qui dessert le col de Forcle. Un investissement de 45 millions d’euros, dans le prolongement des 35 millions de la télécabine des Glaciers, en service depuis l’hiver 2023-24.
« Investir à la Plagne, c’est aussi miser sur une station avec une altitude élevée, à plus de 2000 m, l’assurance d’un enneigement de qualité sur la durée », conclut Yannick Rault.




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